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1953-1956 Radio, cinéma et chansons

En 1953, alors que chaque soir (excepté la relâche du mardi), les représentations de "La Route Fleurie" au théâtre ABC se poursuivront jusqu'en 1956 avec plus de 1300 séances, Bourvil joue son propre rôle dans le film "Cent francs par seconde" de Jean Boyer qui est inspiré du jeu radio du même nom.
Le feulleton "Au café du coin" déjà diffusé en 1949-1950 est toujours présent sur les ondes de Radio-Luxembourg jusqu'en 1954.
L'année précédente, fort du succès de "L'eau ferrugineuse", Bourvil frappe à la porte de Roger Pierre: "Fais-moi une chanson d'ouvrier, demande-t-il, j'en ai marre de jouer les paysans..."
C'est ainsi que naît "A Joinville-le-Pont (Chez Gegène)". Heureux de devenir "un plombier-zingueur", Bourvil inscrit la chanson à son répertoire. Gros succès. Tout le monde reprend "A Joinville-le-Pont-Pont-Pont" en coeur....
En 1956, il retrouve Georges Guétary, sur Radio-Luxembourg dans l'émission "Cavalcade", chacun coachant un groupe d'artistes en compétition, puis la même année, ils se retrouvent pour "La Course à l'émeraude", toujours sur Radio-Luxembourg, et Radio Monte-Carlo, pour un feuilleton musical cette-fois.
Entre 1953 et 1956, il tourne dans 8 films. En 1956, il est récompensé par la Coupe Volpi à la Mostra de Venise pour son rôle dans "La Traversée de Paris" de Claude Autant-Lara.
En 1957 et 1958 on le retrouve avec Jacques Grello sur Radio-Luxembourg dans le feuilleton "De toutes façons".
Il se prête à quelques enregistrements télévisés comme une lecture d'un poème de Camille François où, habillé en clochard il dit un texte "Mon chien".

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